La soie de kimono comme matériau

Au Japon, il est de tradition de réutiliser des bouts de tissu de kimono pour confectionner des petits sacs, des poupées et d’autres objets.

C’est un artisanat traditionnel de la période Edo (1603 à 1867).
Certains des articles populaires étaient de petits sacs à cordon, souvent sous la forme de fleurs, d’oiseaux ou d’animaux, des amulettes, des boîtes couvertes, des dés à coudre, des étuis pour divers articles tels que des cure-dents ou de l’encens, des sacs pour les accessoires de koto (instrument de musique traditionnel)

Chaque pièce est soigneusement cousue à la main, point par point, faisant bon usage des textures, comme des couleurs et des motifs de soies de kimono japonais.

À partir de la seconde moitié de la période Edo (1603-1867), il devint populaire auprès des femmes qui avaient le loisir et l’accès aux fins morceaux de tissus et fils de soie( aristocrates) ainsi elles ont trouvé à les utiliser pour les plus infimes fragments.

La soie la plus populaire pour ces produits artisanaux était la crêpe chirimen, qui comportait non seulement souvent de fins motifs colorés au yuzen (technique traditionnelle de teinture des tissus de soie), mais aussi une élasticité naturelle (tissage serré en zigzag) qui la rendait idéale pour une utilisation sur de petits projets complexes.

Plus tardivement cela deviendra un art plus populaire, comme l’apprentissage de la couture pour les jeunes filles dans les années 50. Celles-ci devenues grands -mère, il n’est pas rare qu’elles perpétuent cet artisanat de manière délicate et anonyme.